Cette semaine, c’est la FASHION REVOLUTION WEEK !
Mais qu’est-ce que c’est au juste ?
La Fashion Revolution Week est née suite à l’effondrement de l’usine Rana Plaza, au Bangladesh.
Rappelez-vous, le 24 avril 2013, l’effondrement du bâtiment avait fait plus de 1100 morts et plus de 2000 blessés. L’usine Rana Plaza fabriquait des vêtements pour les plus grandes marques occidentales (Gap, Benetton, C&A…).
Cet événement tragique est l’un des plus meurtrier de l’histoire du travail.
Il est devenu le symbole des abus de l’industrie textile et de la fast-fashion.
Suite à cet évènement, la Fashion Revolution Week a été créée afin de réfléchir et de construire une meilleure industrie de la mode.
Le mode a besoin d’une industrie plus respectueuse des droits des personnes et plus respectueuse de la nature.
La Fashion Revolution Week est un mouvement mais aussi une communauté regroupant des citoyens, des marques, des fabricants, des détaillants, des universitaires, des journalistes.
C’est un mouvement qui nous concerne tous.
Elle incite les consommateurs à se poser la question de la provenance de leurs vêtements et pousse les marques à plus de transparence.
En France, une marque a pour obligation d’indiquer la composition d’un vêtement mais elle n’est pas tenue d’indiquer la provenance !
J’ai travaillé plusieurs années dans le secteur du textile, et je sais à quel point il est difficile de s’assurer que les conditions de travail d’une usine soient correctes quand elle se situe à l’autre bout de la planète.
La plupart des marques, même les plus importantes, sous-traitent la production et
multiplient les intermédiaires. Il est donc très difficile de contrôler ce qui se passe dans les usines en Asie.
La tâche n’est pas facile, mais il est indispensable de penser la mode autrement.
Chez amaë, la première collection a été entièrement produite au Portugal, dans un atelier familial que j’ai visité.
Voici le manifeste de la Fashion Revolution Week, qui résonne en moi très fort :
« We are Fashion Revolution. We are designers, producers, makers, workers and consumers.
We are academics, writers, business leaders, brands, retailers, trade unions and
policymakers. We are the industry and the public. We are world citizens. We are a
movement and a community. We are you.
We love fashion. But we don’t want our clothes to exploit people or destroy our planet. We demand radical, revolutionary change.
This is our dream…(1)»
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